Voyage au bout de la nuit
Jamais je ne m'étais senti aussi inutile parmi toutes ces balles et les lumières de ce soleil. Une immense, universelle moquerie.
GENRE : Roman classique
AUTEUR : Céline
NOMBRE DE PAGES : 632
PREMIÈRES PHRASES : "Ça a débuté comme ça. Moi j'avais jamais rien dit. Rien. C'est Arthur Ganate qui m'a fait parler. Arthur, un étudient, un carabin lui aussi, un camarade."
RÉSUMÉ
Ferdinand Bardamu, le narrateur, part s'engager pour la première guerre mondiale. Il retourne à Paris, puis va en Afrique du Nord pour son métier. Il raconte toute son histoire, que je ne raconterais pas en entier ici.
AVIS
Ce roman, même s'il n'est pas particulièrement long en nombre de pages par rapport à d'autres oeuvres, m'a pris beaucoup de temps à la lecture. En effet, ce récit ne m'attirait pas du tout, mais je n'aime pas laisser un livre inachevé, donc j'ai fini de le lire après beaucoup de temps. Je vais tenter d'avoir un avis objectif sur ce roman de Céline, véritable roman phénomène lors de sa parution.
Le style est très particulier, car c'est Bardamu qui raconte son histoire. On est donc dans sa tête, pense comme lui. Il n'est pas très éduqué, donc les phrases ne sont pas forcément recherchés, on a l'impression de lire un livre pas forcément littéraire. Malré tout, certaines phrases montrent que Céline est l'auteur, étant mieux écrites.
Les personnages ne sont pas beaucoup développés, car ils ne sont perçus que selon le point de vue du narrateur. Il a un ami, Robinson, qu'il paraît supporter plutôt que réellement apprécier. Ce dernier apparaît tout au long de l'histoire, il joue donc un rôle assez important car il devient familier au fil des pages. Malgré cela, on ne le connaît pas réellement, ce qui est décevant je trouve. Berdamu s'attache à plusieurs femmes, mais est seul à la fin de l'oeuvre. Il aime Lola, Musyne, Molly, Madelon. Il est donc incapable d'aimer vraiment, ce n'est que très épisodique, son attachement reste superficiel.
L'intérêt du livre selon moi réside dans l'évolution psychologique de Berdamu. on pourrait penser que traverses des épreuves comme la guerre, l'esclavage, la pauvreté, le rendrait plus fort ou le changerait par rapport au monde. Mais il paraît pessimiste du début à la fin, n'attendant rien de positif de la vie. C'est pourquoi les rares moments positifs du livres surprennent, car ils font croire qu'il pourrait connaître le bonheur.
C'est donc un avis négatif su ce livre que j'ai eu de la peine à finir, mais avec le temps je l'apprécierai peut-être plus pour sa dimension littéraire. Je serais intéressée de savoir si quelqu'un a un avis différent par rapport au pessimisme et à la portée du roman.
NOTE: 0,5/3
Dans cette abondance soudaine d'agréments le bon délire mégalomane vous prend comme un rien.
Ce livre est lu dans le cadre du challenge classique organisé par Professeur Platypus, auquel je participe à nouveau cette année.
Le challenge classique, qu’est-ce que c’est ? Rien de plus simple : c’est un challenge qui consiste à lire et chroniquer au moins un classique par mois. Si vous savez d’avance que vous ne tiendrez pas le rythme, vous pouvez vous fixer dès le début un objectif moindre et ne le faire qu’un mois sur deux. Le but est avant tout de partager ses lectures et ses découvertes avec le plus grand nombre ! Mais comme on est toujours plus motivé avec une carotte, le challenger le plus assidu et le plus prolixe aura droit à une petite récompense en fin d’année
Voici le lien du blog pour ceux qui seraient intéressés : http://profplatypus.fr/challenge-classique-2017-la-page/